Train à hydrogène

Train à hydrogène : la Normandie testera

Aujourd’hui, seulement 56 % des TER circulent sur des lignes électrifiées en France. Le train à hydrogène est l’une des options qui permettra de sortir du diesel et d’améliorer le bilan carbone du transport ferroviaire.

Jeudi, le député de la Gironde Benoit Simian, ancien cadre de la SNCF, a remis les conclusions de sa mission sur le verdissement du parc ferroviaire, qui examine en particulier la possible mise en place de train à hydrogène pour l’offre TER à l’horizon 2022.

Ce rapport va «  alimenter les réflexions en cours pour améliorer le bilan carbone du transport ferroviaire, assure Régions de France. Ce saut technologique est stratégique pour les Régions, autorités organisatrices de transport de plein exercice, dont le rôle doit encore être renforcé par la prochaine loi d’orientation sur les mobilités. Le verdissement des TER constitue aussi un enjeu essentiel dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales à partir de 2019  ».

Associées aux travaux du député, les Régions ont identifié des lignes qui pourraient accueillir les premiers trains hydrogène.

Hervé Morin, le président centriste de la Région Normandie, veut expérimenter le train à hydrogène dans la région. La ligne Fécamp - Le Havre (Seine-Maritime) est inscrite dans les lignes proposées.

Une nouvelle réunion, organisée avec Alstom et le député Simian, permettra aux Régions qui le souhaitent de s’engager dans l’expérimentation.

La Région Normandie, qui a adopté un plan hydrogène doté de 9,3 millions d’euros sur trois ans, veut développer cette énergie plus propre : parmi les projets accompagnés, la construction d’une première usine de production près du Havre.